Bienvenue dans cette partie qui pourra contenir des textes très différents, tant que ceux si touchent à l'aïkido.
Ces textes ne sont pas moins importants que les précédents, mais ils sont souvent de simples conséquences de ce que j'ai écrit dans la partie thèmes fondamentaux.
L'aïkido est t'il efficace?
Combien de fois à t'on vu des débats stériles sur le sujet.
Bien sur c'est d'efficacité martiale dont il est question,
les gens qui se posent encore cette question veulent vaincre, pas faire de l'aïkido.
Toute personne qui s'ouvre aux autres, cherche à comprendre,
à entreprendre et s'intégrer au monde qui l'entoure
ne peut nier les bienfaits et les changements que cela apporte à sa vie,
en cela réside une efficacité bien différente..
Mais revenons un peu sur l'aspect martial,
L'aïkido n'est pas un sport de combat. Le dojo est une image du champ de bataille. Une technique est réussie, vous êtes en vie. A l'inverse, c'est la mort.
Votre objectif n'est pas sportif. Des combats qui durent 5 minutes ou l'on accumule des points sont très loin de l'état d'esprit martial. Sur un champ de bataille il n'y a pas de rêgles, on ne cherche pas à comparer les pratiquants. La comparaison se fait d'elle même, ce sont ceux qui restent vivants... à qui l'on demande comment? Pourquoi?
Cela doit être simple, court. A l'inverse du sport. Le fondateur fut bien géné lorsqu'on lui demanda de faire des démonstrations de son art. L'aïkido martial n'a rien de spectaculaire. Mais il est mortel, on ne peut l'exhiber comme un spectacle.
80% de l'aïkido consiste à faire progresser un "global", à changer votre façon d'agir via des techniques apparament et réellement inefficaces sous les formes travaillées, où votre adversaire apprend à conserver sa posture, sa distance, son centre autant que vous.
Mais un aïkidoka accompli ne doit pas s'y tromper, et un enseignant avisé doit le rappeler régulièrement. Une bonne connaissance des principes de l'aïkido permet de revenir aux formes martiales dont sont issues les techniques. Il est bon de les travailler pour cesser une fois pour toute de se poser des questions inutiles. Ce sont les techniques les plus courtes. Pas très vendeur, mais l'efficacité tant recherchée est là.
L'issue dépend de votre intention. Vous travaillez avec un ami,
aidez le à se masser le dos sur le tatami.
Vous affrontez une personne qui en veut à votre vie,
Vous tenez la sienne dans vos mains.
Vous aurez alors à choisir, de votre intention dépendra la forme choisie.
Réfléchissez y, on ne tue pas à la légère. Ce serait une défaite pour vous comme pour votre agresseur.
Dès votre premier jour au dojo vous êtes amené à faire des choix. Certains sont fondamentaux, et vont déterminer beaucoup de choses dans votre vie par la suite.
Qui sont ces gens ? Pourquoi sont ils là ? Que dois je faire si je souhaite les suivre ? Premier véritable choix, vais-je choisir ce dojo ?
Ce choix est d’autant plus difficile qu’il intervient tôt dans votre pratique. Lorsque vous ne savez pas reconnaître ce qui est (ou n’est pas…) de l’aïkido.
Rassurez vous, il n’est jamais trop tard pour changer, mais cela demande parfois une grosse dose de courage, surtout quand vous avez basé 20 ans de votre vie sur une pratique, et qu’un maître apparaît et vous parle de changer.
Changer.
Quelque chose de difficile pour ceux qui n’ont pas compris que le « DO » consiste à se changer soi.
C’est là qu’intervient le Jugement. C’est lui qui guide vos choix, il a donc tout intérêt à être affûté, travaillé chaque jour qui passe.
Il n’est pas mauvais d’aller voir d’autres enseignants d’aïkido, de faire des stages, car cela peut vous amener à rencontrer d’autres choses, des pratiques différentes. Cela ouvre des perspectives, élargit le champ des possibles. Mais attention, n’acceptez pas tout et n’importe quoi.
Prenons l’exemple d’un stage. Face à un maître dont la pratique diffère de la votre, il y a plusieurs possibilités que seul votre jugement permettra de dégager.
Possibilité 1 : cet homme fait bien de l’aïkido, et il vous amène à prendre conscience d’un manque de cohérence dans votre pratique, ce stage vous aura été très bénéfique, et suivre ce maître tout en restant critique serait probablement un bon choix.
Possibilité 2 : cet homme a moins progressé que vous dans sa pratique, vous êtes capable de voir des incohérences dans ses gestes, son discours, sa façon de faire. Ne perdez pas votre temps à essayer de reproduire ce qu’il a montré, pratiquez votre aïkido, refusez de pratiquer de manière incohérente avec votre propre pratique. Sinon vous vous dispersez.
Bien sur, tout n'est pas tout blanc, ni tout noir, nous l'avons déjà vu.
Et un maître peut avoir énormément à vous apprendre, même si vous n'acceptez pas comme votre toute sa pratique.
Mais vous comprenez le besoin vital d’exercer votre jugement.
Dans notre discipline martiale, ou c’est le choix entre
la vie et la mort qui dicte vos actes. C'est de votre jugement que dépendra votre survie.
Apprenez à répondre à vos questions. Pourquoi ? Comment ?
Que dois je faire ? Avec qui ? etc.
Et si vous ne pouvez pas encore y répondre de vous-même,
cherchez les réponses auprès de ceux qui ont un peu d’avance
sur vous, les anciens, les maîtres.
En développant votre jugement, vous serez sûrement amené un jour à un choix important :
Créer votre dojo.
Pour y enseigner votre aïkido.
Contenu de l'article3
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